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Actualité : les communiqués (page 152)

L'Héritier de village

Blaise est un paysan au langage fleuri et à la bourse plate. Jusqu’au jour où il reçoit de son défunt frère un héritage inattendu.Le voilà riche de cent mille francs qu’il place, sur les conseils d’un banquier. Tout imbu de sa nouvelle position, il adopte de grands airs, singe les manières du beau monde et scelle les épousailles de ses enfants avec deux nobliaux sans le sou, fous amoureux du magot. La noce bat son plein quand la nouvelle tombe : le banquier s’est enfui avec la caisse. La sanction n’attend pas : tout ce joli monde décampe illico et lui tourne le dos presto. Metteure en scène d’opéra et de théâtre, Sandrine Anglade porte sur cette pièce de 1725, écrite au lendemain de la fameuse banqueroute de Law, le regard d’une femme d’aujourd’hui. Elle en modernise les détails mais l’essentiel n’a pas à l’être. Le nouveau riche de Marivaux est ridicule, mais (...)

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Orchestre Titanic

Meto, Lubka, Doko, et Louko, c’est un peu les Marx Brothers échappés d’une pièce de Beckett. Eux, ils n’attendent pas Godot, mais un train.Il y a longtemps qu’ils sont là, à errer dans cette gare désaffectée, à regarder les trains qui passent et ne s’arrêtent jamais. SDF à temps plein et à l’alcool facile, ils répètent inlassablement la scène dans l’indifférence générale : un jour leur train viendra. Ils y monteront avec leurs valises vides et en redescendront avec les valises pleines, volées aux voyageurs. Un jour, forcément, ils « foutront le camp »… L’irruption d’Hari, magicien du bonheur en kit, leur en redonne l’espoir. Va-t-il réaliser leur rêve d’un autre monde ou n’est-il qu’un marchand d’illusion ? Philippe Lanton explore depuis six ans les auteurs balkaniques. Il s’attaque cette fois à une comédie bulgare de 2002, une farce « loufoque, désopilante et profonde » qui ressemble fort à notre (...)

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Petit éloge de la nuit

C’est à la tombée du jour qu’Eros rejoint Psyché. C’est la nuit que Schéhérazade conte ses histoires qui retardent la mort. Van Gogh y voit de la couleur, les surréalistes, du rêve… L’écrivaine Ingrid Astier aime cette immersion en apnée, « ce temps arrêté, suspendu ou étiré qui ouvre le coffre-fort de la sensation ».Elle a renoué les fils de notes vagabondes, de nuits inspirées, de lectures et de dialogues croisés, pour tisser un livre labyrinthe qui, du cinéma à la musique, de la littérature à la peinture, explore les « arcs-en-ciel du noir ». Adaptée et mise en scène par Gérald Garutti, cette invitation à l’errance nocturne donne la parole à un séduisant conteur. Pierrot lunaire au regard d’enfant, génie comique à l’humour tellurique, Pierre Richard s’approprie cette plongée au coeur de la nuit, sensuelle, impertinente ou contemplative qui ne laisse aucun doute : « ses nuits sont plus (...)

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Bérénice (de Racine)

Bérénice aime Titus. Titus aime Bérénice. Voilà cinq ans que le fils du défunt Vespasien aime la reine de Palestine qui a tout quitté pour le suivre à Rome.Il vient de monter sur le trône et s’apprête à l’épouser. Mais le Sénat réprouve cette union avec une reine étrangère. Titus épousera-t-il Bérénice ? La loi de Rome finira par l’emporter. Titus ne se dérobera pas au « fardeau » du pouvoir et assumera son destin. Avec une tristesse infinie, il renverra la « tendre et sublime » Bérénice, « malgré lui, malgré elle ». Une tragédie sans coups de théâtre, sans morts, qui a séduit Jacques Osinski. Bérénice s’inscrit « dans une lignée souterraine d’héroïnes féminines éprises d’absolu », comme le souligne le metteur en scène d’opéra et de théâtre. L’étrangère sans royaume, soumise à son amant, ose affirmer « ce qu’elle est ». Et c’est « cet amour mis (...)

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Les Cahiers de Nijinski

Pour les amateurs de la danse, il est peu de lecture aussi émouvante que les quatre Cahiers écrits à l’hiver 1918, par le plus grand danseur du XXe siècle, Vaslav Nijinski, sur le point de basculer dans la schizophrénie.Dans ses cahiers, Nijinski raconte la vie, la mort, les sentiments, Diaghilev, la douleur, Dieu, la danse à en perdre la raison. Celui qui maîtrisait à la perfection cet art de l’équilibre propre aux plus grands danseurs, celui qui émerveillait le public par des sauts d’une puissance jamais vue, vacille irrémédiablement, bascule comme à l’intérieur de lui-même. Sur une scénographie constituée d’un plancher incliné, Brigitte Lefevre et Daniel San Pedro mettent en scène ce monologue en dédoublant le personnage de Nijinski : un comédien, Clément Hervieu-Léger, et un danseur, Jean-Christophe Guerri, interprètent cette figure d’exception, sa quête de vérité, ses pensées, « l’artiste et son double », comme aurait pu dire Antonin Artaud.

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Sacré Printemps !

Nathalie Fillion a choisi de nous raconter ce que fût la création du Sacre du Printemps en ce 29 mai de 1913, au Théâtre des Champs-Elysées.Quelle folie, quelle puissance a poussé Stravinski à nous faire entendre ce qui représentait pour lui l’événement le plus merveilleux de son enfance : « ce violent printemps russe, qui semble naître en une heure et fait croire au craquement de la terre entière » ? Le Sacre du printemps ? « C’est un massacre », a raillé la critique. Sifflets, quolibets, insultes, huées, tous les noms ont fusé. La partition de Stravinski, chorégraphiée par Nijinski, figure maintenant parmi les œuvres majeures du XXe siècle. Évidemment, c’était nouveau : pas d’intrigue, mais le récit brut d’un rituel païen, de la danse à mort d’une jeune fille sacrifiée au dieu du printemps. Nathalie Fillion met en scène cette explosion et substitue à la danse des corps, celle des mots dont (...)

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Hyacinthe et Rose

Le grand-père s’appelle Hyacinthe, il est coco. La grand-mère s’appelle Rose, elle est catho. Il aime la pêche, le vin rouge et la belote. Elle préfère le tricot, les dominos et les cantiques. Il aime traînailler au lit ou au bistrot. Elle se lève aux aurores et se couche avec les poules.Le petit François se souvient avec tendresse de ces étés passés chez ses grands-parents à la campagne. Des vacances peuplées de vaches, de toiles cirées, de pots de confiture sur les armoires… Et aussi d’hortensias bleus, de camélias blancs, de coquelicots rouges… Parce que Hyacinthe et Rose, mariés depuis quarante-cinq ans, ne sont d’accord sur rien, sauf sur les fleurs, unique objet de leur amour défunt. Accompagné au piano par Antoine Sahler, l’irrésistible François Morel brode sur ses souvenirs pour raconter une enfance qui pourrait être la nôtre. Entouré des photographies d’Édouard Laug, des ciels que l’on scrute pour (...)

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Anna Karénine

Mariée à un haut fonctionnaire, Anna Karénine a un fils adorable et jouit d’un statut social enviable. Jusqu’au jour où, sur un quai de gare, elle croise Alexis Vronski.Un regard leur suffit pour se vouer un amour éperdu. Après avoir tenté d’étouffer sa passion, avoué son infidélité à son mari, lequel se borne à vouloir sauver les apparences, elle s’abandonne ouvertement à une liaison qui l’exclut de la bonne société. Anna l’insoumise s’en moque. Mais, dévastée par le doute, dépassée par son destin, Anna la pure finira par se jeter sous un train. Le metteur en scène Gaëtan Vassart traite le chef-d’oeuvre de Tolstoï comme une tragédie antique. Il a souhaité centrer cette première adaptation théâtrale française sur la passion, mais aussi sur la modernité de la pensée du « père fondateur de la littérature russe », dont plusieurs personnages se font l’écho. Sa vision de l’émancipation des femmes, son (...)

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MARTYR de Marius Von Mayenburg

En 27 tableaux drôles, effrayants et bouleversants, Martyr confronte la foi délirante d'un adolescent en quête de repères au monde désabusé des adultes. Une pièce d'urgence qui veut provoquer en chacun de nous l'éveil des consciences.

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Match d'Impro : Les Drôles de Cailles VS Kremlimpro

Chaque mois, les drôles de cailles invitent une nouvelle équipe pour un match d'impro déjanté, plein de rires, de surprises et d'émotion.Et en ce mois de novembre, ce sera un match d'impro Drôles de Cailles vs KREMLIMPRO...  Les 2 équipes vont vous offrir un superbe spectacle avec de belles histoires improvisées, bourrées d'imagination et d'humour.

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