Le Journal du 162, comédie musicale

Le "Journal du 162", retrace une année dans la vie d'une cité d'Ile de France, le 162 rue Gabriel Péri à Gentilly.

Pas de parution mais un spectacle. Pas de mise en page mais des mises en lumières de la vie quotidienne d'un quartier.
L'aspect définitif de la cité (pour les vingt, trente, quarante ans qui viennent ?) va être décidé cette année par la société EFIDIS (le bailleur) en partenariat avec la ville de Gentilly et les associations (Amicale des locataires du 162, Association des jeunes du 162...).

Du 3 au 16 mai. Les lundis, mardis et vendredis à 20h30, les samedis à 18h30
et les dimanches à 16h00.

Les trois auteurs : Christine Blondel, Vincent Jaspard et Thomas Gornet ont suivi durant une année entière (automne 2001 - été 2002) la vie quotidienne de la cité, l'année où celle-ci se construit un nouveau visage, peut-être une nouvelle image, un nouveau cadre de vie.
Les auteurs ont rencontré les habitants du quartier et les commerçants. En partageant des moments avec eux, sous forme d'atelier d'écriture, de rencontres informelles ou encore d'interviews, chaque auteur a écrit un texte. Il s'agit d'oeuvres de fiction. Chaque texte s'articule à partir de témoignages, mais ces textes reflètent aussi le regard de trois auteurs d'aujourd'hui sur la vie d'une cité. Leur imagination a su s'emparer du petit monde du 162 sans le trahir. Il s'agit d'une transposition théâtrale du quotidien.

Une dizaine de chansons, composées par Kaminsky, ponctue ces moments de vie et donne à cette chronique d'une cité d'Ile de France des accents de comédie musicale.

GENESE DU PROJET

La cité du 162, rue Gabriel Péri appelée "Le 16/2" par ses habitants est située à Gentilly à proximité de l'autoroute A6.
La cité a connu dernièrement de grands changements.

En 2000, les immeubles murés depuis plusieurs années, véritables carcasses échouées au centre de la cité, ont été détruits. Cette destruction offre au 16/2 un nouveau visage.
Cette évolution, que chacun s'accorde à juger positive, a néanmoins été ressentie par les habitants comme un véritable traumatisme. Certains ont vu s'écrouler sous leurs yeux des immeubles où ils sont nés, où ils vécurent parfois plusieurs dizaines d'années.

Cet événement a fait l'objet d'un premier travail théâtral alliant la société EFIDIS (le bailleur), les habitants du quartier et la Compagnie Mack et les gars.

Ce spectacle intitulé "162, rue Gabriel Péri" a vu le jour en février 2001. Il retraçait l'histoire du 16/2 à partir des souvenirs personnels ou collectifs de ses habitants et a été présenté au Plateau 31, lieu de résidence de la Compagnie Mack et les gars.
Le succès rencontré par cette première expérience incite aujourd'hui à poursuivre et à développer un travail théâtral au sein de la cité du 16/2 dans le souci d'aller au-devant de nouveaux publics ainsi que dans le rôle d'expression citoyenne que la compagnie théâtrale s'efforce de tenir.